La création d’une « activité » d’études économiques à la Banque de France remonte à 1880, année où le Gouverneur DENORMANDIE confie au Secrétariat général l’étude des questions économiques qui intéressent la Banque. Cette décision donne alors naissance à une section ...
La création d’une « activité » d’études économiques à la Banque de France remonte à 1880, année où le Gouverneur DENORMANDIE confie au Secrétariat général l’étude des questions économiques qui intéressent la Banque. Cette décision donne alors naissance à une section d’études d’économie politique.
Cette section, devenue service des Études économiques en 1920, est détachée du Secrétariat général vers 1926. Elle passe au rang de direction générale en 1942.
L’ouverture de l’économie française, l’importance des relations internationales et l’influence que peut avoir la politique économique des pays étrangers expliquent que la direction générale des Études ne s’intéresse pas uniquement au cas de la France mais à tous les acteurs de l’économie mondiale. Elle est chargée à la fois de réaliser des études conjoncturelles et structurelles sur les économies, d’observer et d’analyser les phénomènes et les politiques monétaires et financières, et d’établir les statistiques qui s’y rapportent.
Le fonds d’archives historiques de la direction générale des Études tire son originalité des types de documents qui le composent en grande majorité et qui se retrouvent qu’assez rarement dans les autres fonds de la Banque de France. Il est, en effet, presque essentiellement formé de coupures de presse, de textes officiels et de rapports. Même si ces documents ont été produits par d’autres personnes ou services, ils reflètent l’activité d’étude et de recherche de renseignements de cette direction. Cette originalité faisant l’intérêt de ce fonds, les éliminations n’ont concerné que les documents en double.
Le fonds de la direction générale des Études a fait l’objet de plusieurs inventaires regroupant les archives concernant un pays, un continent ou un thème particulier. Ces inventaires peuvent être consultés parallèlement car ils peuvent s’avérer complémentaires pour les questions internationales ou les relations bilatérales.