Les billets de la Banque de France
500 francs type 1800 "Caisse de comptes courants surchargé"
d) 500 francs du 02/1800 à 1897
Cinq jours avant l'ouverture de ses guichets, le 15 février 1800, la Banque de France absorbe la Caisse de comptes courants, établissement bancaire fonctionnant depuis 1796. Dans l'attente de l'émission de ses propres billets, la Banque de France utilise ceux en réserve ou en circulation de cette caisse en les estampillant avec la mention "payable à la Banque de France".
1000 francs type 1800 "Caisse de comptes courants surchargé"
e) 1000 francs du 02/1800 à 1897
À l'instar du 500 francs, et dans l'attente de l'émission de ses propres billets, la Banque de France utilise les billets de 1000 francs en réserve ou en circulation de la Caisse de comptes courants qu'elle a absorbée. Ils sont estampillés de la mention "payable à la Banque de France" et comportent à la fois un timbre sec (obtenu par la pression d'une gravure sur le papier) et un timbre humide (tampon encré) servant à garantir leur authenticité et leur sécurité.
500 francs type 1800 "Ancien"
d) 500 francs du 06/1800 à 1897
Ce billet dispose d'une vignette identique au 500 francs de la Caisse de comptes courants. L'ancien institut est toutefois remplacé par la mention Banque de France. Il est réalisé d'après un dessin de Charles Percier gravé par Bertrand Andrieu pour l'ornementation et Firmin Didot pour les textes.
1000 francs type 1800 "Ancien"
e) 1000 francs du 06/1800 à 1897
Avec le 500 francs type "Ancien", ce billet est le premier comportant la mention imprimée de la Banque de France. Ces billets se distinguent, outre la mention "vu par nous Régents", par l'adjonction d'une légende de couleur bleue dans le papier. Le papier est alors fourni par la manufacture de Buges et l'impression est réalisée par la Banque.
1000 francs type 1848 "Succursales"
e) 1000 francs du 11/1848 au 12/1897
Le décret du 27 avril 1848 porte réunion de la Banque de France avec les banques départementales de Rouen, Lyon, Le Havre, Lille, Toulouse, Orléans et de Marseille. Il prévoit que les billets de ces banques seront échangés dans les six mois contre des billets de la Banque de France. La vignette décorative du type 1842 « Jacques-Jean Barre » est employée pour la fabrication des coupures de 1000 francs « Succursales ». La date de création est déplacée plus bas à droite afin d’y loger la dénomination prévue par le décret.
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1000 francs type 1805 "Germinal"
e) 1000 francs de 1806 à 1897
La loi du 24 germinal an XI octroie le privilège exclusif d'émission de billets à la Banque de France pour le rayon d'action de Paris et ce pour quinze ans. Les établissements qui jusqu'ici émettaient également des billets doivent retirer leurs valeurs de la circulation. Le billet de 1000 francs est mis en circulation à compter du 12 novembre 1806. Il se caractérise par la combinaison de représentations mythologiques (Minerve et Cérès) et de symboles révolutionnaires (la balance et le coq).
500 francs type 1806 "Germinal"
d) 500 francs de 1807 à 1897
Quelques mois après le billet de 1000 francs, la Banque de France émet une nouvelle coupure de 500 francs. À gauche et à droite de la vignette, un génie de l'Abondance et un Mercure ailé rappellent que l'objectif assigné à la Banque est de contribuer à la prospérité du commerce.
250 francs type 1808 "Comptoirs"
c) 100 à 300 francs de 1810 à 1897
Le décret impérial du 13 mai 1808 autorise la Banque de France à émettre un billet de 250 francs dans les villes où elle implante des comptoirs (ancêtres des futures succursales), Paris étant exclu de cette émission. Ces billets sont émis à compter de septembre 1810 à Lille, Rouen et Lyon. La longévité de ces comptoirs s'avérera faible puisque le comptoir de Lille est supprimé en 1813 et Lyon et Rouen le sont en 1817.
1000 francs type 1814 "Provisoire"
e) 1000 francs de 1814 à 1897
Ce billet provisoire est imprimé sur le même papier que le 1000 francs type 1805 "Germinal" produit par la papeterie du Marais qui, à partir de 1811, succède comme fournisseur de la Banque de France à la papeterie de Buges. C'est le premier billet à comporter l'avertissement "La loi punit de mort le contrefacteur". Très simple, il est rapidement remplacé par une version "définitive" en 1817.
1000 francs type 1817 "Définitif"
e) 1000 francs de 1817 à 1897
La Banque de France confie à Charles Normand et Bertrand Andrieu la conception de la maquette de ce billet et à Firmin Didot son impression typographique. Le recours à ces artistes réputés vise à rendre les contrefaçons plus complexes.
500 francs type "1817"
d) 500 francs de 1818 à 1897
Ce billet est destiné à remplacer le 500 francs type 1807 "Germinal". Sa vignette est dessinée par Charles Normand et gravée par André Galle. Le billet présenté ici est issu de l'émission de 1824 alphabet 6 et se caractérise par un filigrane désormais clair et non plus opaque.
500 francs type 1829 "Code pénal"
d) 500 francs de 1829 à 1897
Ce billet de 500 francs comprend pour la première fois deux cartouches circulaires dans lesquels sont rapportés, à l'identique sur fond noir ou blanc, à la fois l'article 139 du Code pénal punissant de mort "ceux qui auront contrefait ou falsifié les billets de Banque autorisées par la loi" et l'article 36 de la loi du 24 Germinal an XI qui assimile ces faussaires aux faux-monnayeurs. Une étude récente a confirmé l'accord de genre sur "autorisées" qui pendant très longtemps a été perçu comme une faute grammaticale. Mais ce sont bien les banques qui sont autorisées et non les billets.
1000 francs type 1829 "Code pénal"
e) 1000 francs de 1830 à 1897
La vignette est semblable au 1000 francs type 1817 mais comprend les deux cartouches, reprises du billet de 500 francs émis l'année précédente, signalant les peines encourues par les contrefacteurs.
500 francs type 1831 "A l'identique"
d) 500 francs de 1832 à 1897
Ce billet reprend la vignette du 500 francs type 1817 mais la reproduit à l'identique au verso. Les motifs se superposant parfaitement, cette double impression laisse ainsi apparaître la même image par transparence.
1000 francs type 1831 "A l'identique"
e) 1000 francs de 1832 à 1897
Comme pour le billet de 500 francs émis au même moment, l'impression à l'identique permet de reproduire la même vignette tant au recto qu'au verso. Les motifs se superposent alors parfaitement.
250 francs type 1836 "Comptoirs"
c) 100 à 300 francs de 1836 à 1897
Après les échecs des implantations à Lille, Rouen et Lyon sous le Ier Empire, la Banque de France ouvre de nouveaux comptoirs à compter de 1836. Conformément à l'arrêté du 13 mai 1836, les comptoirs créés sont autorisés à émettre des billets de 250 francs qui reprennent la vignette d'encadrement du billet de 500 francs type 1817 imprimée sur un papier de couleur verte.
1000 francs type 1837 "Comptoirs"
e) 1000 francs de 1837 à 1897
Ce billet reprend les caractéristiques de la vignette du 1000 francs type 1831 à l'exception du médaillon sous la valeur. Il porte le nom du comptoir émetteur en lieu et place de la mention "Banque de France". Cette mention apparait toutefois verticalement à gauche et à droite de la vignette.
1000 francs type 1842 "Jacques-Jean Barre"
e) 1000 francs du 18/05/1843 au 12/1897
Mise en service en mai 1843, cette 9ème version de la coupure de 1000 francs connaît l’année suivante une importante modification de son papier ; une impression supplémentaire complète, deux ans plus tard, sa protection anti-contrefaçon. Ses derniers exemplaires sont émis en février 1863, concluant une émission de près de trois millions de billets, la plus forte depuis la création de la Banque.
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500 francs type 1842 "Jacques-Jean Barre"
d) 500 francs du 12/12/1844 au 17/11/1897
En prévision de l’usure prochaine de l’unique cliché d’impression du billet de 500 francs en circulation, le Conseil de régence décide, en mars 1839, d’en faire graver un nouveau. Considérant qu’il sera impossible de reproduire exactement le cliché en usage depuis 1817, il opte pour la préparation d’une nouvelle vignette dessinée par Jacques-Jean Barre de l’Hôtel des Monnaies.
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5000 Francs type 1846 "Rouge"
f) 5000 et 10000 francs de 1846 à 1897
La confection de cette nouvelle valeur pour un billet est décidée en mai 1846. Afin de ne pas entraîner un retard trop important dans sa mise en circulation, la décision est prise d'imprimer ce billet en rouge sur la base de la vignette des billets de 1000 francs 1817 et 1831. La valeur faciale de ce billet représentait à l'époque près de 10 années de salaire d'un manoeuvre.
200 francs type 1847 "Galle"
c) 100 à 300 francs du 28/10/1847 au 12/1897
Premier billet de cette valeur faciale, le 200 francs type 1847 est né de la loi du 10 juin 1847. Il sera mis en circulation à compter du mois d'octobre et imprimé jusqu'en 1864.
200 francs type 1848 "Succursales"
c) 100 à 300 francs de 1848 à 1897
Identique au billet 200 francs type 1847 "Galle", ce billet porte la mention d'une succursale. Cette série est inaugurée avec les émissions portant la mention des succursales de Bordeaux, Lyon, Marseille et Rouen en août 1848. L'émission incluera 29 succursales ; la dernière étant réalisée avec la mention de la succursale de Rennes en août 1850.
200 francs type 1848 "Andrieu"
c) 100 à 300 francs du 23/03/1848 au 12/1897
Ce billet est mis en circulation seulement quelques mois après le 200 francs type 1847 "Galle". Il reprend la vignette du billet de 1000 francs type 1829.
100 francs type 1848 "Provisoire I et II"
c) 100 à 300 francs du 30/03/1848 au 12/1897
La proclamation de la IIe République, le 25 février 1848, déclenche un mouvement de panique qui fait affluer les porteurs de billets aux guichets de la Banque de France et est à l’origine de l’instauration par décret le 15 mars 1848 du cours forcé. Ce décret autorise la Banque à émettre des billets de 100 francs afin de faciliter la circulation monétaire. Premier billet de cette valeur faciale, il est également le premier à ne pas comporter la mention « Il sera payé à vue, en espèces, au porteur la somme de... ». Pressée par les circonstances, la Banque fabrique et met en circulation en moins d'un mois ce billet qui comportera deux variantes avant leur remplacement par un billet définitif.
100 francs type 1848 "Définitif"
c) 100 à 300 francs du 17/10/1848 au 12/1897
Ce billet est appelé à remplacer les billets de 100 francs type 1848 "Provisoire" fabriqués et mis en circulation en urgence à la suite du décret du 15 mars 1848. Il reprend la vignette du billet 500 francs type 1817.
100 francs type 1862 "Bleu"
c) 100 à 300 francs du 03/08/1862 au 02/01/1923
Ce billet résulte de la nécessité continue de lutter contre la contrefaçon qui bénéficie des progrès de la photographie. La technique précédente d'impression identique au verso est désormais remplacée par une seconde vignette au verso et le papier adopté pour cette réalisation comprend, pour cette valeur, trois feuilles au lieu de deux précédemment.
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1000 francs type 1862 "Bleu"
e) 1000 francs du 06/07/1863 au 02/01/1923
C’est pour déjouer la reproduction photographique des billets et leur décalque par lithographie que les dirigeants de la Banque de France décident, en mai 1862, de remplacer les types en circulation tous imprimés à l’encre noire. À partir de décembre, le billet de 1 000 francs type 1842 «Jacques-Jean Barre» est imprimé en «bleu céleste», teinte que les émulsions lithographiques et photographiques ne saisissent encore que très difficilement.
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1000 francs type 1862 "Succursales bleu"
e) 1000 francs du 06/07/1863 au 02/01/1923
Le 4 décembre 1862, pour la création de nouvelles séries de billets de 1000 francs destinés aux succursales, le Conseil de régence décide de leur donner les caractéristiques du type 1862 « Bleu » de Paris qui n’est pas encore mis en circulation. Leur numérotation poursuit néanmoins celle du type 1848 « Succursales ». Le cartouche bleu désignant la succursale émettrice est remplacé par de gros caractères rouges plus lisibles. Les nouveaux billets Banque centrale (Paris) et Succursales, principalement caractérisés par leur couleur bleue, sont mis en service simultanément en juillet 1863.
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50 francs type 1864 "Bleu"
b) 50 francs de 1864 à 1923
Ce billet est le premier à présenter cette valeur faciale de 50 francs qui vise à mettre entre les mains d'une nouvelle classe moyenne un nouvel instrument de paiement mais également d'épargne. À partir du 3 novembre 1864, le filigrane BF sera remplacé, pour la première fois, par un visage : "la Tête de Mercure de face".
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500 francs type 1863 "Bleu"
d) 500 francs du 04/02/1864 au 02/01/1923
Ce billet complète la gamme des nouveaux types entièrement imprimés en "bleu céleste vitrifié", teinte que les émulsions lithographiques et photographiques ne saisissent encore que très difficilement. Il bénéficie en plus d'un enduit protecteur pour rendre encore plus difficile la captation photographique.
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50 francs type 1870 "Clermont-Ferrand"
b) 50 francs de 1870 à 1923
Ce billet, imprimé à Clermont-Ferrand en raison de l'état de siège imminent à Paris, ne comporte pas de numéro de contrôle par manque d'outillage. Le numéro d'ordre y apparait donc manuscrit. Il comporte également trois astérisques caractéristiques.
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25 francs type 1870 "Paris"
a) 5 à 25 francs du 01/09/1870 au 02/01/1923
La création de ce billet a été décidée dans le cadre de la loi du 12 aout 1870 qui instaure, par ailleurs, le cours légal et le cours forcé du billet. Les pouvoirs publics sont passés outre l'avis de la Banque de France peu favorable à l'émission d'une coupure de cette valeur. Quelques mois plus tard, la Banque de France obtient satisfaction avec le décret du 12 décembre 1870 qui l'autorise à imprimer des billets de 20 francs.
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25 francs type 1870 "Clermont-Ferrand"
a) 5 à 25 francs du 11/11/1870 au 02/01/1923
L'émission de ce billet est décidée le 14 septembre 1870 alors que Paris est soumis au blocus des Prussiens et que la défaite se profile. Le Comité des billets décide qu'ils seront fabriqués dans une nouvelle imprimerie à installer à Clermont-Ferrand. Pour les distinguer des 25 francs fabriqués à Paris et éviter une double comptabilité, des astérisques encadrant la valeur faciale sont ajoutés.
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20 francs type 1871 "Bleu"
a) 5 à 25 francs du 12/01/1871 au 02/01/1923
Cette coupure de 20 francs est conçue dans l’urgence de la guerre de 1870 et subit de nombreuses contrefaçons en raison de la simplicité de sa gravure et de son papier qui ne comporte pas de filigrane. La Banque de France travaille donc très rapidement à une vignette plus sécurisée le 20 francs type 1873 "Bleu et bistre".
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5 francs type 1871 "Bleu"
a) 5 à 25 francs du 01/02/1872 à 1933
Ce billet dessiné par Camille Chazal présente la particularité de comporter les douze signes du zodiaque en lieu et place des mois de l'année sur les dates de création. Pour la première fois, apparaissent également des lettres d'alphabet de part et d'autre de la date afin de matérialiser l'augmentation importante des quantités imprimées. Il sera remis en circulation pendant la 1ère Guerre mondiale afin de répondre à la pénurie de numéraires.
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100 francs type 1882 "A filigranes dégagés"
c) 100 à 300 francs du 07/10/1882 au 02/01/1923
L’expérience que la Banque a acquise dans la confection des billets lui a donné la conviction que la principale défense contre les falsifications est le filigrane à la condition qu’il soit dégagé des vignettes ou autres obstacles qui en empêchent la vue distincte. Avec ce type, la Banque de France met en oeuvre ce principe qui révolutionne durablement la fabrication de ses billets.
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50 francs type 1884 "A filigrane dégagé"
b) 50 francs du 10/11/1884 au 02/01/1923
Avec ce nouveau type en préparation dès le printemps 1883, la Banque de France élargit à la coupure de 50 francs des principes nouveaux mis en oeuvre deux ans plus tôt sur celle de 100 francs.
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500 francs type 1888 "Bleu et rose"
d) 500 francs du 17/12/1888 au 04/06/1945
En mai 1888, la découverte d’imitations très fidèles du billet de 500 francs type 1863 « Bleu » contraint la Banque de France à suspendre l’émission de cette coupure et à la remplacer par une version enrichie d’un « fond de sécurité » rose. Pour l’ajout de cette couleur, le laboratoire de la Banque exploite les études menées depuis le début des années 1870 pour déjouer les progrès constants de la photographie et son usage de plus en plus simple.
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100 francs type 1888 "Bleu et rose"
c) 100 à 300 francs du 04/03/1889 au 04/06/1945
Cette double vignette imprimée en couleurs différentes vise à lutter contre les procédés de falsification qui exploitent la photographie. En particulier, la couleur rose utilisée pour le fond est toute nouvelle, ne se trouve pas dans le commerce et est très difficile à reproduire par la photographie.
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50 francs type 1889 "Bleu et rose"
b) 50 francs du 21/10/1889 au 04/06/1945
Comme la coupure de 500 puis la future de 100 francs, celle de 50 francs, imprimée en bleu depuis son origine, est modernisée par l’ajout d’une vignette rose dite de « fond de sécurité ». Sa teinte et la finesse de sa gravure, celle des cinq visages centraux du recto notamment, complexifient sa fabrication et rendent impossible sa captation photographique par les faussaires durant de nombreuses années.
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1000 francs type 1889 "Bleu et rose"
e) 1000 francs du 27/02/1890 au 04/06/1945
L’ajout de l’impression rose permet d’introduire dans la composition du recto de ce billet deux visages finement gravés, difficulté nouvelle opposée au contrefacteur. Sa vignette principale reçoit deux nouvelles gravures du code pénal (une en lettres capitales, l’autre en minuscules) obligeant ainsi à des travaux difficiles les faussaires qui avaient réussi à imiter le type précédent.
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100 francs type 1906 "A quatre couleurs - Luc-Olivier Merson"
c) 100 à 300 francs du 03/01/1910 au 04/06/1945
Ce billet est l’aboutissement de près de quinze ans de recherches et d’hésitations dans la mise au point d’un procédé d’impression permettant de produire, industriellement, des coupures décorées d’une image imprimée en quatre couleurs et difficilement reproductible. Un artiste de renom, Luc-Olivier Merson, est sollicité pour en peindre la maquette à la manière d’un tableau.
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5 francs type 1905 "Bleu à tête filigranée"
a) 5 à 25 francs du 30/07/1914 au 31/12/1933
La conception de ce billet débute en 1905 dans le contexte des tensions internationales qui font craindre une nouvelle guerre. La Banque de France décide de se constituer une importante réserve de billets de 5 francs en prévision d’une très probable raréfaction des pièces de monnaie en métal précieux.
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20 francs type 1873 "Bleu et bistre"
a) 5 à 25 francs du 30/07/1914 au 31/12/1933
Ce billet résulte des recherches réalisées avec le physicien Marcelin Berthelot pour la sécurisation des coupures au moyen d’une impression supplémentaire, très peu colorée et non reproductible par les procédés photographiques. On opte pour une image de fond, de couleur bistre clair, constituée d’un « semi de médailles » dense et détaillé, apposée au recto en complément de la vignette illustrative bleue.
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20 francs type 1905 "Bleu et bistre à textes bleus"
a) 5 à 25 francs du 30/07/1914 au 31/12/1933
Ce billet reprend les caractéristiques du 20 francs type 1873 « Bleu et bistre », gardé en réserve depuis cette date, mais diffère par ses textes imprimés en bleu et par un papier de meilleure qualité.
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10 francs type 1915 "Minerve"
a) 5 à 25 francs du 22/05/1916 au 01/01/1963
Ce billet est la première coupure de 10 francs de la Banque de France. Il naît une première fois durant la 1ère Guerre mondiale pour se substituer aux pièces de monnaie gardées prudemment par la population ; puis il disparaît à partir de décembre 1933 chassé à son tour par une pièce de monnaie en argent. Il renaît en 1939 au moment de la déclaration de guerre.
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20 francs type 1916 "Bayard"
a) 5 à 25 francs du 01/10/1917 au 31/12/1933
Le 11 janvier 1917, le Conseil de régence de la Banque de France approuve ce nouveau type « Bayard » imprimé en camaïeu de bleu. Le choix du portrait de Bayard s’inscrit bien évidemment dans le contexte de la 1ère Guerre mondiale, ce chevalier étant considéré comme le premier héros ayant glorifié la « nation française ».
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5 francs type 1917 "Femme casquée"
a) 5 à 25 francs du 04/10/1918 au 01/01/1963
Ce billet a connu deux « vies » : il naît une première fois durant la 1ère Guerre mondiale en remplacement d’une coupure trop exposée à la contrefaçon avant de disparaître à partir de décembre 1933 chassé par une pièce de monnaie en nickel. Il renaît en 1939, au moment de la déclaration de guerre.
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50 francs type 1927 "A quatre couleurs - Luc-Olivier Merson"
b) 50 francs du 03/01/1928 au 04/06/1945
La création de cette coupure débute en 1905 dans le contexte de la colorisation progressive des billets français. Sa conception est l’occasion pour la Banque de France de faire évoluer ses procédés et d’améliorer la capacité de ses billets à déjouer la contrefaçon.
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1000 francs type 1927 "Cérès et Mercure"
e) 1000 francs du 02/01/1929 au 04/06/1945
Les maquettes de ce billet ont été approuvées par le Conseil de régence en mai 1918 dans le cadre de la mise au point de coupures polychromes plus protégées de la contrefaçon que la série des billets à deux couleurs datant de la fin des années 1880. Mais sa mise en fabrication n’est décidée qu’en février 1927, à la suite de la découverte en Hongrie d’un atelier de contrefaçon perfectionné et imitant très bien le 1000 francs type 1889 « Bleu et rose ».
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50 francs type 1933 "Cérès"
b) 50 francs du 15/03/1935 au 04/06/1945
La création de cette coupure de format réduit s’inscrit dans une série de mesures destinées à répondre à la demande de billets qui ne cesse de s’accroître depuis le début de la guerre de 1914-1918 : le volume de billets de 50 francs à produire est passé de 9,5 millions en 1913 à 59,3 millions en 1933. La réduction du format permet d’en imprimer huit exemplaires sur chaque feuille de papier au lieu de six précédemment.
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5000 francs type 1918 "Flameng"
f) 5000 et 10000 francs du 26/09/1938 au 04/06/1945
Ce billet fut produit d’avril à juillet 1918 mais resta en réserve jusqu’en 1938. Les troubles de 1936, puis la dévaluation du franc en mai 1938, et enfin la montée des tensions internationales incitent la Banque de France à le mettre en circulation en septembre 1938.
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5000 francs type 1934 "Victoire"
f) 5000 et 10000 francs du 26/09/1938 au 04/06/1945
La création de ce billet est décidée par le Conseil de régence en mai 1933 dans le contexte de ses efforts de réduction des dépenses d’exploitation. La très haute valeur faciale de cette nouvelle coupure l’incite à appliquer, pour la première fois sur un billet français, le procédé de la taille-douce. Après de longs essais techniques en 1934, une première production est réalisée en 1935.
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100 francs type 1939 "Sully"
c) 100 à 300 francs du 01/07/1940 au 04/06/1945
La création de cette coupure débute en 1933 dans le cadre de la réduction du format des billets en circulation. Le projet est repris fin 1937 et s’accélère en février 1939 afin d’accroître, par la réduction de format, la productivité des ateliers d’impression. Sully, grand argentier du royaume et surintendant des Finances d’Henri IV, est un personnage emblématique de la bonne gestion des finances publiques.
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20 francs type 1940 "Travail et science"
a) 5 à 25 francs du 16/12/1940 au 01/01/1963
La création de cette coupure commence durant l’été 1921 dans le but de remplacer le type 20 francs « Bayard » bleu-vert émis trois ans plus tôt et victime de contrefaçons importantes. On opte pour un billet polychrome, qui prendrait place dans la série inaugurée en 1910 avec le 100 francs « Luc-Olivier Merson ».
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50 francs type 1941 "Jacques Cœur"
b) 50 francs du 23/01/1941 au 04/06/1945
Le 50 francs «Jacques Coeur» inaugure une série de billets de petit format rendue nécessaire dès 1939 par la pénurie de matières premières et d’énergie. Sur le plan symbolique, le choix de ce personnage s’inscrit dans la continuité du 100 francs «Sully» émis en août 1940 : tous deux sont de «grands argentiers» du royaume de France.
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500 francs type 1939 "La Paix"
d) 500 francs du 25/02/1941 au 04/06/1945
La création de ce billet s’inscrit dans la période de réduction des dimensions des coupures : le 500 francs passe ainsi du format 140 x 245 à 114 x 194mm, ce qui permet d’en abaisser le coût de production et d’en faciliter la manipulation.
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1000 francs type 1942 "Déméter"
e) 1000 francs du 21/10/1942 au 04/06/1945
Peintes à l’origine pour le projet d’un 5000 francs, les maquettes recto et verso de Lucien Jonas sont redimensionnées à l’automne 1940 pour un 1000 francs de réserve, de format nettement plus petit que la coupure alors en usage.
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20 francs type 1942 "Pêcheur"
a) 5 à 25 francs du 17/12/1942 au 01/01/1963
Nettement plus petit que son prédécesseur (le 20 francs type 1940 « Travail et science »), ce billet répond à deux préoccupations majeures directement liées aux pénuries de la guerre : diminuer la consommation de matières premières et répondre plus vite au besoin des usagers.
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5 francs type 1943 "Berger pyrénéen"
a) 5 à 25 francs du 21/08/1943 au 01/01/1963
Décidé au printemps 1942, ce billet de format très réduit remplace celui du type 1917 « Femme casquée » remis en circulation en 1939. Ses très petites dimensions contraignent la Banque de France à renoncer à la double présence des indices d’authentification (numéros de série et de billet) et à la triple signature.
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10 francs type 1941 "Mineur"
a) 5 à 25 francs du 11/09/1943 au 01/01/1963
Décidé au printemps 1942, ce billet de format très réduit remplace celui du type 1915 « Minerve » remis en circulation en 1939. Comme pour les autres billets de cette gamme, sa mise en circulation à titre exceptionnel et provisoire vise à faire face à la disparition des pièces de monnaie dans le contexte du conflit mondial.
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1000 francs type 1940 "Commerce et industrie"
e) 1000 francs du 19/05/1944 au 04/06/1945
De plus petite dimension que la coupure alors en usage qu’il doit remplacer, ce billet est dessiné au printemps 1939, quelques semaines avant l’entrée en guerre. La pénurie de matières premières et la forte demande de la population contraignent en effet à produire plus vite des billets plus petits. Son impression commence en octobre 1940 avant même que le Conseil de régence n’ait autorisé la création des premières séries.
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100 francs type 1942 "Descartes"
c) 100 à 300 francs du 21/07/1944 au 04/06/1945
La création de ce 100 francs débute en août 1940 dans le cadre de la réduction du format des coupures en circulation. Gardé en réserve, une pénurie de coupures à Paris et dans la partie Nord du pays, conséquence de la reprise des combats et des réquisitions de l’armée allemande en repli, contraint à le mettre en circulation en juillet 1944.
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50 francs type 1945 "Fabrication américaine"
b) 50 francs du 04/06/1945 au 01/01/1948
Ce 50 francs appartient à la seule série de billets que la Banque de France a émise sans en avoir été à l’origine. Cette série a en effet été décidée dès fin 1942 par les dirigeants de la France libre formée à Londres autour du général de Gaulle en dissidence avec le régime de Vichy.
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100 francs type 1945 "Fabrication américaine"
c) 100 à 300 francs du 04/06/1945 au 01/01/1948
Tout comme le billet de 50 francs précédent, ce 100 francs appartient à la série de billets que la Banque de France a émise sans en avoir été à l’origine.
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300 francs type 1938 "Cérès"
c) 100 à 300 francs du 04/06/1945 au 01/01/1963
La création de ce billet est engagée en urgence pendant la crise dite « de Munich » qui marque une nouvelle étape dans la montée des tensions internationales en Europe. Constatant une forte hausse de la demande des billets à ses guichets, le gouvernement de la Banque de France ordonne la préparation de coupures de secours dont le caractère exceptionnel sera souligné par leur valeur faciale inédite. Le stock produit restera en réserve et ne sera finalement utilisé qu’au sortir de la guerre.
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500 francs type 1945 "Fabrication anglaise"
d) 500 francs du 04/06/1945 au 13/07/1946
C’est en décembre 1944, alors que le général De Gaulle est déjà au pouvoir depuis quelques mois au sein du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), que le Trésor du nouveau ministère des Finances passe commande à la Banque d’Angleterre de cette coupure de 500 francs. Il s’agit alors de remplacer le stock en réserve de coupures déjà reçues des États-Unis et trop peu protégées de la contrefaçon.
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1000 francs type 1945 "Fabrication américaine"
e) 1000 francs du 04/06/1945 au 13/07/1946
Le Trésor central des forces gaullistes passe commande en mai 1945 au Trésor américain de cette coupure de 1000 francs. L’objectif, dans le cadre d’importantes mesures d’assainissement monétaire, est d’invalider dès que possible les billets en circulation sous le régime de Vichy et de ne les rembourser en nouveaux billets que lorsque leur origine n’est pas douteuse. La Banque de France est chargée par le Gouvernement provisoire de la République française de la mise en circulation de ces nouveaux billets lors d’une vaste opération dite « d’échange » qui se déroulera du 4 au 16 juin 1945.
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1000 francs type 1945 "Fabrication anglaise"
e) 1000 francs du 04/06/1945 au 13/07/1946
Fin mai 1944, avant même son arrivée au pouvoir, le Comité français de Libération nationale passe commande de cette coupure à la Banque d’Angleterre. Il s’agit alors de s’assurer de la constitution d’un stock de billets à émettre en France métropolitaine dès la reprise du pouvoir par les forces républicaines gaullistes. La Banque d’Angleterre engage les travaux en assurant elle-même l’impression des deux premières séries dans son imprimerie Saint-Luke’s et en confiant la fabrication des suivantes à l’imprimeur britannique De La Rue & Co Ltd.
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5000 francs type 1942 "Empire français"
f) 5000 et 10000 francs du 04/06/1945 au 29/01/1948
La préparation de ce 5000 francs débute en 1939 dans le cadre de la réduction du format des coupures imposée par la pénurie de matières premières et le besoin croissant de billets de plus en plus épargnés par la population. On exploite un projet de 10000 francs dessiné, en 1939, sur le thème de l’Empire colonial. La guerre perturbe et retarde le processus de création-production mais sans l’arrêter. Le stock imprimé est finalement mis en réserve pour la fin des hostilités. La production reprend en septembre 1944 et permet de mettre en circulation le billet début juin 1945 lors de l’opération de remplacement de tous les billets de valeur supérieure à 20 francs.
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1000 francs type 1945 "Minerve et Hercule"
e) 1000 francs du 02/07/1945 au 01/04/1968
Engagée en 1940, la création de ce billet s’inscrit dans la mise au point de coupures sécurisées par l’ajout d’une impression délicate, fine et noire, donnant un relief visuel et tactile aux motifs principaux de la vignette du recto : la taille-douce. La guerre interrompt ce travail et ce n’est qu’en septembre 1944 que l’on reprend sa préparation dans l’objectif de remplacer les coupures émises pendant la guerre par la Banque de France et par les Alliés après le débarquement de Normandie. En raison de la pénurie des ressources industrielles, il n'est émis que le 2 juillet 1945.
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500 francs type 1945 "Chateaubriand"
d) 500 francs du 20/05/1946 au 01/01/1963
Lancé en août 1944, le projet de ce 500 francs s’inscrit dans un programme de préparation d’une nouvelle série de billets à émettre à la fin de la guerre. Mais la poursuite des combats jusqu’au printemps 1945 et les pénuries affectent l’activité de la Banque. Elle doit alors mettre en circulation un billet fabriqué à la hâte en Angleterre et rapidement victime de la contrefaçon. Ce n’est qu’en mai 1946 que billet anglais est remplacé par le « Chateaubriand ».
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50 francs type 1946 "Le Verrier"
b) 50 francs du 10/03/1947 au 01/01/1963
L’objectif initial et urgent de ce billet est de remplacer la coupure de 50 francs de fabrication américaine mise en circulation en juin 1945 et de qualité médiocre. Il est consacré à la commémoration de la découverte de la planète Neptune par l’astronome français Urbain Le Verrier en 1846.
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100 francs type 1945 "Jeune paysan"
c) 100 à 300 francs du 10/03/1947 au 01/01/1963
L’objectif de ce billet est de remplacer rapidement celui de 100 francs de fabrication américaine mis en circulation en juin 1945 et victime de contrefaçon. La Banque reprend le thème très consensuel du travail paysan mais adopte un style graphique en rupture avec ses précédents billets. Robert Pougheon dessine une maquette reprenant des principes de composition « art-déco » permettant de bien mettre en évidence le montant de la coupure et d’en faciliter la reconnaissance visuelle.
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5000 francs type 1949 "Terre et mer"
f) 5000 et 10000 francs du 21/07/1950 au 18/12/1967
Créées en 1947 pour alimenter la réserve de maquettes de billet, deux vignettes sont retenues en 1949 pour cette coupure de 5000 francs que réclame depuis plusieurs mois l’assemblée des Chambres de commerce. Ce billet clôt la longue série des représentations gréco-romaines qui illustraient les coupures de la Banque de France depuis 1800.
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10000 francs type 1945 "Génie français"
f) 5000 et 10000 francs du 21/07/1950 au 01/04/1968
La création d’un billet de 10000 francs, haute valeur faciale qui n’a connu en 1845 qu’une très brève existence, débute en 1939 alors que les tensions internationales incitent les épargnants et les commerçants à retirer leurs économies des banques en grosses coupures et à les conserver chez eux. Le billet reste en réserve jusqu’à sa mise en circulation en 1950.
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500 francs type 1953 "Victor Hugo"
d) 500 francs du 12/10/1954 au 01/04/1968
Le type 1953 « Victor Hugo » est le premier billet d’une nouvelle série composée du portrait d’un grand personnage et d’un monument rappelant son passage. Le principe du portrait recto-verso (dit « à l’identique ») constitue un nouvel obstacle à la contrefaçon. Au recto, une impression noire et en léger relief (dite « en taille-douce ») renforce encore la sécurité de la coupure.
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1000 francs type 1953 "Richelieu"
e) 1000 francs du 06/12/1955 au 01/04/1968
Le type 1953 « Richelieu » est le deuxième billet de la nouvelle série consacrée aux grands personnages. En arrière-plan, on reconnaît le Palais-Cardinal, construit en 1628 par Richelieu, et qui devient le Palais-Royal lorsqu'il est donné à Louis XIII en 1636.
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10000 francs type 1955 "Bonaparte"
f) 5000 et 10000 francs du 11/12/1956 au 30/04/1971
Ce « Bonaparte » fait partie de la série de coupures décidée par la Banque de France en janvier 1952 pour remplacer celle de l’après-guerre très disparate dans ses formats et ses ornementations. C’est également l’occasion de réduire leur dimension afin de faciliter les manutentions et d’abaisser les coûts de production et de transport.
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5000 francs type 1957 "Henri IV"
f) 5000 et 10000 francs du 21/11/1958 au 01/04/1968
La préparation de ce 5000 francs débute en 1952 dans le cadre de nouvelle série censée marquer la fin de la difficile période de l’après-guerre. Les dirigeants de la Banque de France choisissent de la consacrer à des Français illustres, réinstaurant ainsi sur la monnaie une image positive du pays.
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500 francs - 5 nouveaux francs Type 1953 "Victor Hugo"
d) 500 francs du 15/07/1959 au 01/04/1968
Cette coupure résulte de l’ajout, sur le 500 francs type 1953 « Victor Hugo », d’une mention indiquant une nouvelle valeur exprimée en « nouveaux francs ». Elle est mise en circulation six mois avant le changement effectif de monnaie afin d’habituer la population aux nouveaux chiffres.
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1000 francs - 10 nouveaux francs type 1953 "Richelieu" surchargé
e) 1000 francs du 15/07/1959 au 01/04/1968
Cette coupure fait partie des billets en anciens francs surchargés avec une nouvelle valeur exprimée en « nouveaux francs ». Cette surcharge rouge facilite ainsi la transition sur les plans psychologiques et comptables.
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5000 francs - 50 nouveaux francs type 1957 "Henri IV" surchargé
f) 5000 et 10000 francs du 15/07/1959 au 01/04/1968
Cette coupure fait partie des billets en anciens francs surchargés avec une nouvelle valeur exprimée en « nouveaux francs ». Cette surcharge rouge facilite ainsi la transition sur les plans psychologiques et comptables.
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10000 francs - 100 nouveaux francs type 1955 "Bonaparte" surchargé
f) 5000 et 10000 francs du 15/07/1959 au 30/04/1971
Cette coupure fait partie des billets en anciens francs surchargés avec une nouvelle valeur exprimée en « nouveaux francs ». Cette surcharge rouge facilite ainsi la transition sur les plans psychologiques et comptables.
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5 nouveaux francs type 1959 "Victor Hugo"
a) 5 à 25 francs du 04/01/1960 au 01/04/1968
Cette coupure reprend l’ensemble des caractéristiques du 500 francs type 1953 «Victor Hugo» à l’exception de la valeur faciale qui est maintenant divisée par 100 et exprimée en «nouveaux francs», cette nouvelle monnaie remplaçant l’ancien « franc » depuis le 1er janvier 1960.
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10 nouveaux francs type 1959 "Richelieu"
a) 5 à 25 francs du 04/01/1960 au 01/04/1968
Cette coupure reprend l’ensemble des caractéristiques du 1 000 francs type 1953 « Richelieu » à l’exception de la valeur faciale qui est maintenant divisée par 100 et exprimée en « nouveaux francs », cette nouvelle monnaie remplaçant l’ancien « franc » depuis le 1er janvier 1960.
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50 nouveaux francs type 1959 "Henri IV"
b) 50 francs du 04/01/1960 au 01/04/1968
Cette coupure reprend l’ensemble des caractéristiques du 5 000 francs type 1957 « Henri IV » à l’exception de la valeur faciale qui est maintenant divisée par 100 et exprimée en « nouveaux francs ».
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100 nouveaux francs type 1959 "Bonaparte"
c) 100 à 300 francs du 04/01/1960 au 30/04/1971
Cette coupure reprend l’ensemble des caractéristiques du 10 000 francs type 1955 « Bonaparte » à l’exception de la valeur faciale qui est maintenant divisée par 100 et exprimée en « nouveaux francs ».
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500 nouveaux francs type 1959 "Molière"
d) 500 francs du 02/12/1960 au 30/04/1971
D’abord produit avec les valeurs de 50000 francs, puis de 50000 francs surchargées en 50 nouveaux francs, toutes deux non mises en circulation, ce billet marque le passage à la nouvelle monnaie française.
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50 francs type 1962 "Racine"
b) 50 francs du 02/01/1963 au 15/09/1986
Ce billet est mis en circulation le 2 janvier 1963, le lendemain même du retour officiel à l’appellation « franc » en remplacement du billet à l'effigie d'Henri IV.
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10 francs type 1963 "Voltaire"
a) 5 à 25 francs du 02/01/1964 au 15/09/1986
Conformément au décret de novembre 1962 consacrant le retour au mot « franc » pour désigner l’unité monétaire française, la Banque de France remplace le billet de 10 « nouveaux francs Richelieu » par un 10 francs à l’effigie de Voltaire. Bien que d'un faible montant, une impression en taille-douce rend difficile son imitation.
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100 francs type 1964 "Corneille"
c) 100 à 300 francs du 19/01/1965 au 15/09/1986
La préparation de ce billet débute en 1957 alors que s’amorce la grande réforme monétaire qui conduira en 1960 à la création du « nouveau franc ». Les maquettes sont dessinées sans précision ni de la valeur faciale ni du nom de la monnaie dont on sait qu’il sera peut-être changé. La mise au point des gravures et des couleurs avance néanmoins jusqu’à leur validation par le Conseil général en juin 1961 et l'inscription au programme de production de 1962.
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5 francs type 1966 "Pasteur"
a) 5 à 25 francs du 03/01/1967 au 01/11/1972
Ce 5 francs « Pasteur » se substitue au 5 nouveaux francs type 1959 « Victor Hugo » dans le cadre du remplacement progressif de la série des billets du passage au nouveau franc ; la monnaie nationale a en effet repris son nom original, le « franc », le 1er janvier 1962.
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500 francs type 1968 "Pascal"
d) 500 francs du 07/01/1969 au 01/03/1997
La création de cette coupure répond à une double préoccupation de la Banque de France : doter ses billets d’une nouvelle protection contre la reproduction photographique et moderniser leur graphisme. Le choix est ainsi fait d’une image monochrome en camaïeu de jaune et d’une composition à la fois figurative et moderne. C’est dans cet objectif qu’elle s’est adressée à l’un des peintres français très actif dans l’émergence d’une nouvelle peinture figurative à l’écart de l’art abstrait : Lucien Fontanarosa.
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10 francs type 1972 "Berlioz"
a) 5 à 25 francs du 05/11/1974 au 15/09/1986
Envisagé dès fin 1967, ce billet est destiné à remplacer le 10 francs « Voltaire » mis en circulation en janvier 1964. L’objectif est double : moderniser l’ensemble des billets en actualisant leur style graphique et réduire le coût de fabrication en appliquant un procédé d’impression plus économique que la traditionnelle typographie : l’offset.
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50 francs type 1976 "Quentin de La Tour"
b) 50 francs du 05/04/1977 au 01/12/1995
Ce 50 francs est créé dans le contexte du renouvellement de toutes les coupures engagé à la fin des années 1960 et qui répond à une double préoccupation : doter les billets d’une nouvelle protection contre la reproduction photographique et moderniser leur ornementation. La Banque de France s’adresse de nouveau à Lucien Fontanarosa, peintre français très actif dans l’émergence d’une nouvelle peinture figurative.
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100 francs type 1978 "Delacroix"
c) 100 à 300 francs du 02/08/1979 au 01/02/2009
Comme pour les autres billets de cette gamme, la Banque de France s’adresse de nouveau à Lucien Fontanarosa pour le dessin de la vignette. Le billet reçoit, pour la première fois, une impression tactile à l’usage des malvoyants (trois points noirs placés en bas à gauche au recto).
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20 francs type 1980 "Debussy"
a) 5 à 25 francs du 06/10/1981 au 17/02/2002
Alors que le dernier 20 francs avait été retiré de la circulation en 1950, l’inflation née des chocs pétroliers à la fin des années 1970 crée à nouveau le besoin d'une nouvelle coupure de ce montant. Il s'agit de remplacer par une valeur plus élevée le billet de 10 francs concurrencé dans l'usage quotidien par la pièce de monnaie.
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200 francs type 1981 "Montesquieu"
c) 100 à 300 francs du 07/07/1982 au 01/04/1998
L’idée de la création de ce billet d’une valeur atypique (le dernier 200 francs a été émis en 1848) se situe au milieu des années 1970 en conséquence de l’inflation née des « chocs pétroliers ». L’objectif est de réduire, d’environ 200 millions d’unités, le nombre de coupures de 100 francs en circulation et de réduire ainsi les coûts de fabrication et de tri.
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50 francs type 1992 "Saint-Exupéry"
b) 50 francs du 20/10/1993 au 17/02/2002
Avec ce billet, la Banque de France inaugure une nouvelle série conçue dans son ensemble pour un effet de gamme : les billets ont en commun des signes de sécurité nouveaux créant des effets visuels particuliers, une composition mettant en évidence leur valeur faciale et un style graphique très contemporain.
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500 francs type 1993 "Pierre et Marie Curie"
d) 500 francs du 22/03/1995 au 17/02/2002
Deuxième billet de la nouvelle série mise en circulation à partir d’octobre 1993, ce 500 francs possède toutes les caractéristiques visuelles et techniques propres à cette gamme : composition générale, graphisme contemporain, chiffres très lisibles, longueur croissant avec la valeur faciale, forte couleur dominante, touches de couleurs vives, motifs à effet visuel variable, mini-lettres et micro-lettres… Il se distingue néanmoins par le choix fait, dès 1989, de le consacrer principalement à une femme, la physicienne Marie Curie. C’est le premier et le seul billet français émis à l’effigie d’une grande dame de l’histoire de France.
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200 francs type 1995 "Gustave Eiffel"
c) 100 à 300 francs du 29/10/1996 au 17/02/2002
Troisième volet de la dernière gamme française, ce nouveau 200 francs en reprend les caractéristiques visuelles et techniques. Le principe de « gamme cohérente » est également appliqué aux signes de sécurité à l’usage du grand public, aux caissiers et aux techniciens des banques centrales pour une part tenue secrète.
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100 francs type 1997 "Paul Cézanne"
c) 100 à 300 francs du 15/12/1997 au 17/02/2002
Ce 100 francs est le dernier billet en francs émis par la Banque de France. Le « Cézanne » rend hommage au génie artistique de ce peintre considéré comme le précurseur du cubisme et de l’abstraction, réputé aussi pour son travail de la couleur.
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